Colonne montante – Rénovation totale de la colonne

[Mise à jour 2020]

Si la copropriété n’a pas revendiqué la propriété de la colonne montante, le 23 novembre 2020 la propriété des colonnes montantes électriques sera automatiquement transférée, gratuitement et sans conditions concernant l’état de la colonne, au réseau public d’électricité (Enedis dans 95% des cas)

Attention :

  • Si des travaux sont en cours et ne correspondent pas à un besoin relatif à l’exploitation de l’ouvrage, ils ne seront pas pris en charge par le gestionnaire du réseau public : Déplacement de la colonne à la demande d’un tiers par ex.
  • Suite au transfert, pour les travaux à venir les coûts d’entretien de l’ouvrage électrique sont à la charge du gestionnaire du réseau public. Le calendrier d’intervention sera défini par le gestionnaire du réseau public.
  • Le transfert ne porte que sur l’ouvrage électrique, les gaines techniques restent à la charge des copropriétés.
  • Les travaux de génie civil sont à la charge du gestionnaire de réseau, de même que les travaux de remise en état. Les éventuels travaux d’embellissement sont à la charge des copropriétés.

Si la copropriété a déjà revendiqué la propriété de la colonne montante, elle reste responsable en cas d’incidents et elle doit prendre à sa charge son entretien et les éventuels travaux de rénovation. Le transfert de propriété est toujours possible, gratuitement, mais sous réserve du bon état de fonctionnement de la colonne montante. Les éventuels travaux nécessaires seront à la charge de la copropriété. 

[Mise à jour 2019]

Les colonnes montantes mises en service après la publication de la
loi ELAN du 23 novembre 2018 appartiennent de droit au réseau public de distribution d’électricité, sans que le syndicat des copropriétaires ne puisse revendiquer sa propriété.
Pour les colonnes montantes mises en service avant la publication de la loi ELAN, le syndicat des copropriétaires a deux ans à compter de la promulgation de la loi pour faire connaître au gestionnaire de réseau sa volonté de garder la pleine propriété des ouvrages.
A défaut, au 23 novembre 2020 la propriété des colonnes montantes électriques est automatiquement transférée au réseau public d’électricité.
Le transfert est gratuit et sans conditions concernant l’état de la colonne.
En revanche, si la copropriété revendique la propriété de la colonne montante, elle devient responsable en cas d’incidents et elle doit prendre à sa charge son entretien et les éventuels travaux de rénovation.

Il faut donc vérifier auprès du syndicat des copropriétaires l’état actuel des démarches.

[Fin Mise à jour]

Colonne montante

Le temps nécessaire à l’établissement d’un dossier de rénovation d’une colonne montante collective ne doit pas être sous-estimé, son contenu technique impose une bonne connaissance de la norme NF C14-100 et du matériel agréé ENEDIS.

Statut de la colonne

La première action doit être de définir le statut de cette colonne vis à vis du réseau public.
La colonne montante fait partie du réseau ENEDIS (ex. ErDF) ou appartient-elle à la copropriété ?

Dossier technique ENEDIS

Si la colonne montante appartient à la copropriété, vous devrez établir un dossier technique ENEDIS pour lequel vous aurez besoin de réunir les documents suivants :

  • Un plan de situation (échelle 1/25000ème ou 1/10000ème) avec la localisation du projet
  • Un plan de masse de l’opération (échelle 1/200ème ou 1/500ème), avec mention de l’échelle et comprenant la position du coffret comprenant le coupe-circuit principal collectif (CCPC)
  • Des photos des ouvrages électriques (distributeurs, branchement)
  • Le dossier technique du projet de colonne :
    • Synoptique électrique du projet existant
    • Synoptique du nouveau projet
    • Les plan(s) de découpage des lots par niveau, le positionnement des différents points à desservir avec leur puissance de dimensionnement
    • Le tracé des canalisations électriques projetées (avec mention des autres ouvrages situés à proximité)
    • Le dossiers de calcul des colonnes électriques et des dérivations individuelles
    • Le dimensionnement et caractéristiques des colonnes et parois supportant les ouvrages
    • Liste du matériel employé (nature des conducteurs, distributeurs, appareillages, conduits, etc.) avec leur origine (nom du fabricant pour les matériels agréés par le distributeur)
    • L’emplacement des coupe-circuits principaux et des locaux de comptage
  • La nature du branchement
  • Le repérage des différents matériels et accessoires (points de livraison, distributeurs, etc.)
  • Le planning prévu de la réalisation des ouvrages jusqu’aux mises en service
  • Si nécessaire, la copie de l’Autorisation d’Urbanisme (permis de construire, déclaration préalable…) accordée, en cours de validité ; le cas échéant le certificat de permis tacite ou de non-opposition dans le cas d’une déclaration préalable.

Dimensions de la gaine technique renfermant la colonne

Enfin, le dimensionnement de la gaine technique renfermant la colonne montante doit être étudiée avec soin. Les dimensions minimales intérieures doivent être respectées.

Pour exemple, la colonne la plus simple (Colonne unique, sans comptage à puissance surveillée Ex. Tarif Jaune) et la moins puissante (200 A): la largeur libre intérieure doit être d’au moins 73 cm, la profondeur libre de 30 cm, la largeur libre au passage de la porte de 60 cm.

Il est possible de réduire certaines de ces dimensions avec l’accord d’ENEDIS mais la largeur interne ne peut généralement pas être réduite à moins de 50 cm. Il est donc important de bien vérifier l’intégration de la gaine technique aux dimensions règlementaires à votre projet !

JRubio

Le Droit Souple appliqué aux véhicules électriques

vehicule-electrique

Guide Parcs de Stationnement (PS) de la Sécurité Civile

Le guide PS édité par Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) est une application concrète de droit souple.

Sur la base les 24 recommandation de la mission PS qui a réuni plus de 130 acteurs pendant un an, du 12 juin 2014 au 12 juin 2015, ce guide précise les attendus et les objectifs de la réglementation de protection contre l’incendie dans les parcs de stationnement couverts ouverts au public et recommande un certain nombre de préconisations, réputées conformes aux objectifs de la réglementation, sans se limiter aux moyens prévus par les textes, suivant le principe du droit souple. En accord avec ce principe, ce guide ne se substitue pas aux dispositions réglementaires applicables et ne reprend pas l’intégralité des obligations prévues par les textes, ce qui ne manquera pas de perturber dans un premier temps les personnes chargés de la validation juridique/règlementaire de ces installations.

Installations de recharge des véhicules électriques (IRVE), une mise à jour nécessaire.

Notre connaissance du véhicule électrique, sa technologie, son usage, se modifie chaque jour. Lors des premières réflexions sur les conditions d’installation de VE dans les pars de stationnements couverts ce type de véhicule était peu répandu, son usage était pour beaucoup de l’ordre de « l’expérimentation ». Les installations de recharge étaient des moyens de communication sur les valeurs écologistes du promoteur, leur utilisation étant généralement impossible faute à l’incompatibilité des prises électriques et à l’inexistence de véhicules électriques personnels.

Aujourd’hui, l’usage des VE sort discrètement de la confidentialité et les usages et les services se définissent plus clairement. Pour que les exigences de sécurité incendie restent adaptées et ne deviennent pas un obstacle au développement fragile de ces technologies, une mise à jour du cahier des charges VE 2012 de la Commission centrale de sécurité (CCS) s’imposait. Le non-renouvellement par le Premier ministre de la CCS en juin 2014 a conduit à la mise en place de nouvelles procédures basées sur le principe du droit souple. En Juin 2015, sur la base de l’expérience des acteurs de la sécurité incendie, des usages concrets constatés par les exploitants, des besoins de nouveaux services de location, dans le cadre de la mission PS, la DGSCGC a proposé plusieurs recommandations spécifique aux IRVE. La procédure de droit souple permettra à l’avenir un renouvellement plus régulier des exigences de sécurité incendie.

Recommandations applicables aux Installations de recharge des véhicules électriques

Le cahier des charges du 2 février 2012 est caduque.
Le premier point est d’ordre pratique. Afin de réunir toutes les dispositions concernant les parcs de stationnement couverts ouverts au public sur un seul et même support, le cahier des charges de Commission Centrale de Sécurité du 2 février 2012 a été transposé dans son intégralité dans le guide de préconisations. Par conséquent, la version du cahier des charges du 2 février 2012 est caduque.

Les flottes captives des véhicules de petit gabarit sont libérées des exigences s’appliquant aux VE.
Les IRVE(s) exclusivement dédiées aux flottes captives des véhicules de petit gabarit de type, vélo, triporteur, scooter ou quadricycle, dont la puissance de la batterie est inférieure ou égale à 10 kWh ne sont pas concernées par ces préconisations.

Rappel !
Les infrastructures de charge électrique pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables sont réalisées sous la responsabilité du propriétaire ou de l’exploitant.

La protection par extinction automatique à eau lève toutes les limites de nombre et de puissance des IRVE d’un compartiment.
Les compartiments équipés d’une installation d’extinction automatique à eau de type sprinkler ou brouillard d’eau ne sont pas limités en puissance maximum cumulée et en nombre de points de charge.

La vérification par la CSS des nouvelles installations  sera réalisée dans le cadre des visites périodiques.
L’installation est vérifiée dans le cadre des contrôles par les commission de sécurité, prévus, à l’article PS 33. L’aménagement d’IRVE(s) n’entraîne pas le passage d’une commission de sécurité, la conformité de l’installation est vérifiée au moment de la visite périodique.

J.Rubio.
jose.rubio.ecf@gmail.com

Le droit souple appliqué à la réglementation incendie.

droit souple pour la sécurité incendie

Le droit souple appliqué à la sécurité incendie.

Le terme « droit souple » semble être un oxymore, pourtant il désigne une méthode visant à produire rapidement des textes réglementaires évolutifs. On dit qu’un texte crée du droit souple lorsqu’il donne des indications et de bonnes pratiques sans poser d’obligation juridiquement sanctionnée. Pour être appliqué sans la contrainte de sanction, le droit souple doit être élaboré dans la transparence, en associant les parties prenantes pour pouvoir susciter leur adhésion.

En juin 2014, le non-renouvellement par le Premier ministre de la Commission centrale de sécurité (CCS) a conduit à la mise en place de nouvelles procédures.

La dissolution de la CCS, la volonté de simplification et d’allégement normatif, le gel de la réglementation, ont conduit le Bureau de la réglementation incendie et des risques courants (Brirc) du ministère de l’Intérieur à recourir au droit « souple » pour moderniser la réglementation incendie. Des « missions » ont été organisées sur des thématiques larges pour poser un diagnostic et proposer des recommandations d’évolutions des textes en vigueur et à recueillir les bonnes pratiques.

Les rédacteurs en mode Mission

Des missions ont été organisées, sur des thèmes précis, avec un calendrier de développement court (12 mois) pour donner une dynamique à la réflexion et assurer une production rapide. Des visites sur site, des réunions avec les exploitants, les services de sécurités, les entreprises, les bureaux d’études et les organismes de contrôle, ont permis d’établir une synthèse des besoins et des moyens faisant consensus.

Ce travail collectif piloté par le Brirc conduit à l’édition de recueils de propositions d’évolution réglementaires et de bonnes pratiques formant un texte évolutif destiné à maintenir un niveau de sécurité constant.

Ces guides sont proposées dans le cadre du droit souple, au sens dans lequel le Conseil d’État l’a introduit en 2013. À ce jour, 2 guides ont été publiés :

• La mission M : Sous l’effet des modifications des modes de consommations et des technologies nouvelles, l’activité des magasins et des centres commerciaux (type M) a beaucoup évolué ces vingt dernières années. De ce fait, chaque nouveau projet fait l’objet de nombreuses demandes de dérogations visant à adapter les exigences du type M aux besoins actuels des commerçants. Ces demandes étant traitées de façon hétérogène, la filière est confrontée à des difficultés pour développer de nouveaux projets. La modernisation du texte était donc nécessaire pour quitter le traitement dérogatoire.

L’édition initiale du guide de préconisations M a été publiée en 2015.

• La mission PS : Par son ampleur, sa durée et le nombre de personnels engagés, l’incendie du parking place Vendôme en 2012 a mis en évidence l’évolution du risque dans les parcs de stationnement couverts (matériaux des véhicules, nouvelles énergies, activités connexes). Ce constat à mener à la constitution en 2015 de la mission PS afin de moderniser l’approche de la sécurité incendie des parcs.

L’édition initiale du guide de préconisations PS a été publiée en 2016.

J.Rubio.
jose.rubio.ecf@gmail.com

NFC15-100 – Amendement A5

Classeur Violet

L’amendement 5 à la NF C 15-100 est paru le 27/06/2015.

La norme NF C 15-100 est une norme d’installation relative aux installations électriques à basse tension. Son application est obligatoire dans les bâtiments d’habitation à la suite de l’arrêté du 22 octobre 1969.

Les dispositions du nouvel amendement s’appliquent aux ouvrages dont la date de demande de permis de construire, la date de déclaration préalable de construction, la date de signature de marché, la date d’accusé de réception de commande du marché, sont postérieures au 27 novembre 2015.

L’amendement A5 du 27/06/2015 apporte les modifications suivantes :

La partie 7-701 «Locaux contenant une baignoire ou une douche» n’est plus applicable aux locaux d’habitation. Sa portée est donc limitée aux établissement tel que les ERP, les ERT,…
Les parties 7-771 «locaux d’habitation» et 7-772 «parties communes des immeubles collectifs d’habitation» sont transférées dans le nouveau titre 10 «Installations électriques à basse tension, dans les bâtiments d’habitation».

Le Titre 10 – « Locaux d’habitation » est créé.

Ce titre est composé de deux parties :
La partie 10.1 : « Installations électriques à basse tension dans les parties intérieures des logements et parties privatives situées dans les parties communes».
Cette partie reprend le contenu de la partie 7-701 relatif aux locaux contenant une baignoire ou une douche.
Les installations des salles de bains sont désormais réglées par 2 chapitres différents selon la nature de l’établissement : La partie 7-701 pour les établissement tel que les ERP, les ERT et la partie 10.1 pour les logements.
Cette partie fixe de nouveaux quantitatifs pour les matériels et appareillages électriques.
La partie 10.2 : « Installations électriques à basse tension dans les parties communes des immeubles collectifs d’habitation ».

Le Titre 11 – « Réseaux et tableaux de communication dans les locaux d’habitation » est créé.

Les fiches d’interprétation F24, F25 et F28 et le rectificatif d’octobre 2010 sont intégrés dans cet amendement.

Les fiches d’interprétation F11, F15, F17, F21, F22, F23, F26, F27 restent applicables et seront intégrées lors d’une prochaine révision.

J.Rubio.
jose.rubio.ecf@gmail.com

Logements Collectifs – A qui appartiennent les colonnes montantes ?

Colonne montante

A qui appartiennent les colonnes montantes ?

C’est une question récurrente des syndics de logements collectifs anciens. Lorsque l’état de la colonne montante « EDF » – celle qui distribue tout les branchements des logements- est trop dégradé pour assurer un service sûr et que son remplacement s’impose, la question de la propriété de cet ouvrage s’impose.

Cette colonne étant exploitée exclusivement par le distributeur public, sa propriété lui est généralement attribuée de façon intuitive.

Une question d’histoire !

Or, l’histoire du développement des installation électrique en décide autrement. Dans les premier temps, la distribution électrique dans les immeubles était un choix du propriétaire. La distribution dans l’immeuble était réalisée et maintenue par le propriétaire. En contre-partie de la mise à disposition du branchement électrique le propriétaire percevait une redevance.

Les nationalisations de 1946 et les travaux de renforcement du réseau de 1955 ont mis fin à la redevance et ont imposé l’exploitation de ces ouvrages par le distributeur public en échange de leurs rétrocession au service public. Ce principe est confirmé en 1992: Les colonnes sont exploitées exclusivement par le distributeur public, la propriétaire reste en charge de la maintenance et de son renouvellement, à moins qu’il ne fasse abandon de ses droits sur lesdites canalisations au concessionnaire.

Il résulte de l’application de ces différents textes et du choix individuels de rétrocession des propriétaires des situations où la colonne montante est en ou hors concession ERDF.

Sauf à présenter un document prouvant la rétrocession des ouvrage au distributeur public et dispositions locales particulières, il est d’usage d’attribuer la propriété de ces colonnes au distributeur pour les immeubles construits après 1955 à Paris intra-muros et après 1992 pour les autres ouvrages.

J.Rubio.
jose.rubio.ecf@gmail.com

Sapiteur ? Définition !

Sapiteur Expertise judiciaire

Sapiteur, du latin sapere, savoir.

Désigne un « sachant »(une personne qui sait).
Il est souvent employé d’une manière extensive pour désigner un technicien.

Au cours d’une instruction, il est fréquent qu’un juge fasse appel à un expert « afin de l’éclairer par des constatations, par une consultation ou par une expertise sur une question de fait » qui requiert ses compétences (Code de procédure civile, art. 232). Toutefois, lorsque l’expert commis doit recueillir des informations dans une catégorie technique qui n’est pas la sienne, celui-ci fait alors appel à un sapiteur (Code de procédure civile, art. 278).

Le sapiteur est un spécialiste dans un domaine bien précis qui fournira à l’expert judiciaire les connaissances, qui sont hors de sa compétence. Il intervient uniquement sur un point précis de la mission de l’expert. Le sapiteur est présent dans les actes procéduraux de l’expertise sous l’autorité de l’expert. Exemple : en matière de droit de la construction, en cas de désordres concernant les installations électriques, l’expert judiciaire sollicitera l’avis d’un sapiteur électricien.

Son lien avec l’expert s’analyse en une convention de droit privé s’apparentant à la prestation de service. C’est à l’expert seul qu’il incombe de le rémunérer. A cette fin, l’expert informera la juridiction du recours à un sapiteur et sollicitera le versement d’une provision complémentaire correspondant à la rémunération estimée de celui-ci.


Code de procédure civile

Chapitre V : Mesures d’instruction exécutées par un technicien.
Section I : Dispositions communes.

Article 232
« Le juge peut commettre toute personne de son choix pour l’éclairer par des constatations, par une consultation ou par une expertise sur une question de fait qui requiert les lumières d’un technicien. »

Section IV : L’expertise.
Sous-section II : Les opérations d’expertise.

Article 278
« L’expert peut prendre l’initiative de recueillir l’avis d’un autre technicien, mais seulement dans une spécialité distincte de la sienne. »
« Si l’expert a recueilli l’avis d’un autre technicien dans une spécialité distincte de la sienne, cet avis est joint, selon le cas, au rapport, au procès-verbal d’audience ou au dossier. »
« Lorsque l’expert s’est fait assister dans l’accomplissement de sa mission en application de l’article 278-1, le rapport mentionne les nom et qualités des personnes qui ont prêté leur concours. »

Article 278-1
«  L’expert peut se faire assister dans l’accomplissement de sa mission par la personne de son choix qui intervient sous son contrôle et sa responsabilité. »

J.Rubio – Sapiteur Electricité

JRubio sapiteur électricité

Bonjour,

Je profite de ce premier article pour me présenter : Je suis technicien sapiteur Electricité Courants Forts, spécialité référencée C1.7 dans la nomenclature des tribunaux de Paris.

C’est dans ce rôle de technicien sapiteur que j’assiste les experts judiciaires dans l’analyse des installations électriques basse et haute tension.

Dans le cadre des ordonnances de la justice et en accord avec l’expert en charge du dossier,  je caractérise les installations électriques :

  • Par analyse règlementaire de l’installation par référence au différentes éditions la norme NFC15-100, pour ne citer que la plus connue.
  • Par analyse de la documentation technique, schéma, notes de calculs, plans.
  • Par mesures des caractéristiques électriques (Tension, Isolement, Continuité, etc.)
  • Par enregistrement de grandeurs électriques sur des longues périodes (Tension, Intensité, Puissance, harmoniques, etc.)
  • Par simulation informatique du comportement des installations électriques

Le résultat de ces analyses est synthétisé dans un rapport avec pour objectif de rendre l’information accessible aux non spécialistes et d’éclairer au mieux les parties.
Par la suite, dans le cadre de réunions organisées sur le site, le rapport est présenté et expliqué aux parties, sous l’autorité de l’expert en charge du dossier.

J’interviens régulièrement dans le cadre d’expertises menées dans des logements collectifs, individuels et des immeubles tertiaires et suis particulièrement spécialisé dans les installations électriques et la sécurité incendie des immeubles de grande hauteur (IGH).
Mon activité au sein de commissions de rédaction C15-100 de l’AFNOR (ex UTE), de sécurité incendie du ministère de l’intérieur (DGSCGC) et mon activité professionnelle dans un bureau de contrôle technique me permettent d’aborder des problématiques réglementaires complexes.

Vous pouvez me joindre par mail : jose.rubio.ecf@gmail.com